Très souvent, nous appelons « colite » cette pathologie fonctionnelle que nous devrions plus correctement définir comme syndrôme de l’intestin irritable (SII). Il s’agit d’une affection qui peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie. Les symptômes affectent principalement l’intestin, et l’alimentation joue un rôle crucial, car certains aliments peuvent aggraver les symptômes bien plus que d’autres. Les repas deviennent alors une source de stress et de frustration, car on a l’impression que tout ce que l’on mange entraîne des douleurs et des inconforts.
À chaque repas, on se demande « que puis-je manger ? », « cet aliment va-t-il me faire du mal ? ». Essayons d’en savoir plus sur cette pathologie, quel est le meilleur petit-déjeuner pour les personnes souffrant de colite et que doivent manger les personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un trouble chronique et récurrent.
Il est possible que vous en souffriez si vous éprouvez fréquemment des douleurs abdominales (maux de ventre), des sensations de ballonnement ou de flatulence, ainsi qu’une irrégularité des selles (constipation et/ou diarrhée).
Les causes exactes qui conduisent au SII ne sont pas encore entièrement connues. À ce jour, il Il est possible que vous en souffriez si vous éprouvez fréquemment des douleurs abdominales (maux de ventre), des sensations de ballonnement ou de flatulence, ainsi qu’une irrégularité des selles (constipation et/ou diarrhée). est considéré comme un trouble multifactoriel, qui peut être causé par divers facteurs :
Quelles qu’en soient les causes, elles provoquent une augmentation de la perméabilité de la muqueuse intestinale. Cela signifie que davantage de substances que la normale traverseront la barrière intestinale, exposant les couches sous-jacentes de la muqueuse à un contact non physiologique avec les substances irritantes normalement présentes dans l’intestin, le rendant ainsi hypersensible.
Cela provoque des douleurs, une sensation de gonflement, ainsi que de la constipation et/ou de la diarrhée. Il devient donc évident, dans ces cas-là, combien il est crucial de prendre soin de la muqueuse intestinale.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un trouble chronique et récurrent. Si vous ressentez fréquemment des douleurs abdominales, des ballonnements, des flatulences, ainsi qu’une irrégularité des selles (constipation ou diarrhée), il est possible que vous en souffriez.
Le terme « Colite » est souvent utilisé pour désigner différentes affections du côlon. Par exemple, la colite spastique (aussi appelée colite nerveuse) est généralement liée au stress et provoque des douleurs et des troubles digestifs. Mais il existe aussi des formes plus graves de colite, comme la colite ulcéreuse, qui est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Cette dernière touche principalement le rectum, mais peut s’étendre au côlon tout entier. Elle provoque des symptômes comme la diarrhée (parfois avec du sang et du mucus), des douleurs abdominales et une forte envie d’aller aux toilettes.
Pour les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable, il peut être très difficile de décider quoi manger. En général, avec le temps, les personnes apprennent à comprendre ce qui provoque leurs symptômes et ce qui est inoffensif, mais cela dépend aussi beaucoup du fait que la personne se trouve dans la phase aiguë de la maladie ou en rémission. Dans le premier cas, même les aliments qui ne provoquent habituellement pas d’inconfort provoqueront des symptômes.
En général, il est conseillé aux personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable de suivre un régime « LOW FODMAPs », c’est-à-dire à faible teneur en oligosaccharides et monosaccharides fermentescibles, en disaccharides et en polyols, substances présentes dans les aliments qui sont facilement fermentées par notre microbiote, produisant, entre autres, des gaz.
Les légumineuses, les légumes et les fruits sont généralement ceux qui causent des problèmes particuliers. En fait, ces aliments contiennent des fibres qui fermentent dans l’intestin. Cela signifie-t-il que les personnes souffrant du syndromede l’intestin irritable ne peuvent pas en consommer ? Non, quelques précautions suffisent :
La tolérance alimentaire, notamment face à ce type de problème, est très subjective : chacun réagit différemment, et il n’existe pas de règle universelle. Cependant, certains fruits et légumes sont généralement mieux tolérés, tels que les courgettes, la mâche, les haricots verts, les concombres, les oranges, les mandarines, les kiwis et les raisins. Les fruits, en particulier, peuvent poser problème en raison de leur teneur en fructose, tout comme le miel. L’un des repas les plus problématiques peut être le petit-déjeuner. Pour y répondre, nous allons aborder quelques questions fréquemment posées à ce sujet.
Oui, l’avoine est généralement bien tolérée et les flocons d’avoine sont préférables aux céréales de petit-déjeuner classiques car ils sont plus simples et non enrichis en sucres ou autres substances. Ils peuvent être consommés avec du lait végétal, du lait animal sans lactose ou avec du kéfir. Il faudrait en revanche éviter le lait et les yaourts d’origine bovine.
L’idéal serait un pain fait avec du levain et de la farine de céréales anciennes, connues pour leur faible teneur en gluten.
Il est préférable d’éviter les biscuits, les snacks et les desserts emballés souvent riches en sucres, édulcorants et autres substances synthétiques. Il en va de même pour les confitures industrielles. Faites particulièrement attention à la présence de sorbitol, mannitol, xylitol et fructose. Il vaut mieux choisir quelque chose de fait maison.
Les œufs, ainsi que le poisson et la viande bien cuite, sont généralement des aliments bien tolérés. On ne peut pas en dire autant de la viande et du poisson crus ou marinés.
On peut consommer des fromages bien affinés, mais aussi ceux à faible teneur en lactose comme le brie, le camembert, le comté, le cantal, le roquefort ou encore le bleu d’Auvergne.
Le lactose est souvent mal toléré par les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable. Il est donc recommandé de privilégier le lait sans lactose ou des alternatives végétales bien tolérées, comme le lait de riz ou, en petites quantités, le lait d’avoine sans gluten. Le kéfir de lait, bien qu’à base de lait animal, peut parfois être consommé en cas d’intolérance légère au lactose, car la fermentation réduit sa teneur en lactose. En revanche, le lait de coco et le lait de soja à base de fèves entières sont à éviter car ils sont riches en FODMAPs.
Côté boissons, vous pouvez consommer des jus de fruits, à condition qu’ils soient aussi naturels que possible, sans sucres ajoutés ni ingrédients riches en FODMAPs. Le thé, le café et l’alcool sont généralement tolérés avec modération. Le café d’orge, ainsi que certaines tisanes ou infusions, sont souvent bien tolérés. Dans ce cas également, ce sera la personne elle-même qui réglera la consommation en fonction de sa réponse personnelle.
Le syndrome de l’intestin irritable est une maladie très complexe. Si vous constatez que vous souffrez souvent de constipation et/ou de diarrhée et ressentez des douleurs abdominales, nous vous recommandons de consulter un médecin ou un spécialiste afin qu’il puisse vous suivre de la manière la plus appropriée et vous donner tous les conseils nutritionnels dont vous avez besoin. En effet, réduire ou éliminer certains aliments peut entraîner des carences nutritionnelles si cela n’est pas bien encadré. Dans ce contexte, il est fortement déconseillé de faire des ajustements alimentaires seul. Un nutritionniste pourra vous proposer un plan alimentaire personnalisé et adapté, qui couvre tous vos besoins en nutriments, même à partir d’un choix restreint d’aliments bien tolérés.
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